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Capsules de bieres
Be lg es
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Commentaire et impressions :
Brassée par Riva, une des brasseries qui a inspiré les bières d'Unibroue, la Lucifer semble pleine de promesses. Va-t'elle les tenir ?
Blonde trouble, elle a une mousse peu abondante mais très persistante. Son nez d'intensité moyenne à faible est agréablement fruité (pomme golden je crois) avec une pointe de levure.
La bouche est très pétillante, ample, étonnamment fluide pour une bière à 8%. Au final, la Lucifer est légèrement amère et alcoolisée, elle pique un peu la gorge. Elle me fait penser à une Leffe triple au niveau de la force, mais en beaucoup moins aromatique.
J'ai été un peu déçu par cette Lucifer. Elle étonne plus par sa texture que par ses arômes : sa pétillance et sa force alcoolique sont traîtres, attention ! Il m'en reste 2, ce qui permettra à ce commentaire d'être affiné d'ici fin 2006, date de péremption des bouteilles ! Ah oui, j'allais oublier, on trouve dans la Lucifer un antioxydant et un stabilisant peu en accord l'image de produit noble que peut avoir le consommateur face à cette bière. Dommage !
C’était en 1988. J’étais encore jeune et j’ai eu une soudaine envie de brasser une bière dans les casseroles de ma mère. J’ai pris mon vélo, je suis allé à la bibliothèque où j’ai trouvé un petit bouquin sur le brassage. A cette époque, internet n’était pas encore aussi répandu. Sur le feu de ma tante Soes et dans une marmite de ma mère, j’ai créé mes premiers 10 litres de bière.
Cela a dû être buvable, car on a allumé le feu plusieurs fois par an.
Quelques années plus tard, Donald D.D. m’a procuré d’une lessiveuse. La capacité de brassage est monté jusqu’à 70 litres. Vers 1993, nous avons déménagé d’Astene à Gottem, où je brassais de temps en temps dans la cour.
Rita d’Aarsele & Christophe étaient déjà des amateurs de bière, mais ils en ont vraiment pris le goût avec un locataire – brasseur dans leur maison. La brasserie a déménagé vers un dépôt vide de Rita. Le comité de fêtes de Gottem avait invité Christophe et moi pour le “Dimanche d’été”, une foire d’arts, de métiers et de loisirs. Pendant ma démonstration, j’ai rencontré Patrick VS, chef technique dans la brasserie RIVA à Dentergem. Peu après, j’étais entouré par des brassins chez RIVA. C’était en mars 1993.
Vers la fin de 1999, nous avons découvert une vieille petite maison à côté du cimetière de Gottem. Quelques jours plus tard, la maisonnette était à nous. Après quelques rénovations, le chalet était l’endroit idéal pour mes activités de brassage.
Chez RIVA, j’ai trouvé quelques vieux chaudrons en inox. Après négociations avec monsieur Yvan Desplenter, j’ai pu en emmener quelques-uns à la maison pour brasser. Peu après, j’avais un brassin de 200 litres et chez RIVA on m’a conseillé de régler les papiers pour les accises.
Après avoir brassé pendant un an à Dentergem (il fallait se lever de bonne heure), j’ai déménagé vers la cave et le labo où je passais mon temps à cultiver des levures et à rechercher des bactéries. Je supervisais des millions (de cellules de levures). Je suppose qu’entretemps ma bière était devenue trop bonne parce qu’après 5 ans, le patron ne voulait plus que je brasse à la maison. J’avais le choix: rester ou partir.
Il était grand temps de prendre les choses au sérieux. Pendant l’été de 2004, nous avons démoli le petit chalet et la chambre à coucher afin de créer de la place pour une nouvelle construction avec une salle de brassage et un local de dégustation. A l’étage, on a installé deux nouvelles chambres à coucher. Si jamais le plafond s’écroulait, nous tomberions dans la cuve.
En 2009, j’ai rencontré Peter Kindts. Ensemble, nous avons construit une salle de brassage autour d’une vieille cuve pour faire de la limonade que je venais d’acheter. En bas de la cuve, nous avons installé un bec à gaz et en haut, un mélangeur. Une vieille cuve réfrigérée a été rehaussée et sert de bassin filtrant. L’échangeur de chaleur et les trois cuves de fermentation (2 X 1250l. Et 1 x 300l.) sont neufs.
Sur la photo ci-dessus, vous voyez à gauche les deux cuves de fermentation, à droite le bassin filtrant et au centre le Docteur Canarus, à côté d’un appareil de remplissage. Nos derniers achats sont une machine à embouteiller, un capsulateur et une étiqueteuse venant de la Moselle en Allemagne.
